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  • : Voyages et escapades de Sag La Tortue
  • : Carnet de voyage: tour du monde 2013-2014, tour de Bretagne à vélo, randonnées...
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Tour du monde 2013-2014 et autres voyages

 

2014-09-28 16.53.17

 

 

Tour de Bretagne à vélo -juin 2014

Tour du massif des Ecrins en rando -juillet 2014

Rando dans la Vanoise - août 2014

Rando dans le massif du Pilat - août 2014

Rando dans le Morvan - septembre 2014

 

 

My round the World TourJuly 2013- April 2014

Through

Southern Africa: South Africa, Namibia, Botswana, Zambia, Zimbabwe, Mozambique

Abu Dhabi, Dubai

South East Asia: Thailand, Burma, Cambodia, Malaisia, Singapore, Indonesia

Korea and Japan

North America: USA: New Hampshire, Boston, NYC!

 

 


Archives

Introduction

3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 05:54

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Arrivée sur le lac

 

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Animation sur les quais

 

 

 

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Alors que j'allais au cyber café m'adonner à mon activité rédactionnelle, Titiwe me hèle et m'invite à prendre le thé chez elle pendant 1H30.

 

 

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En habit de birman, en longy, le petit bonhomme de la maison est en fait l'arrière petit-fils de la fondatrice de la guest house qui dort dans la chambre derrière les rideaux. Sa petite soeur, un gros bébé de 3 mois est un mini moi: la même tête que moi bébé! 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 16:34

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Bagan: stupas et monastères

 

 

 

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Fabrication de laque: dessins faits main

 

 

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Alcool de palme à 10 h du matin

 

 

 

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Les singes du Mont Popa ou la vie des animaux dénaturés

 

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Mont popa

 

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Vue depuis le resort

 

 

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Nourriture traditionnelle dans les temples

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 16:32

Le temps n’en faisant qu’à sa tête, me voilà en Thaïlande en train d’écrire sur mon séjour déjà vieux de deux semaines ! Bien entendu, je conserve précieusement mes notes afin de relire toutes ces impressions, et toutes ces découvertes un jour. Pour cette raison, et malgré la quantité de détails que j’aimerais partager, vous m’excuserez de faire l’impasse sur toute cette richesse, sinon il se peut que je finisse de parler du Myanmar quand je serai de retour en France…

 

Le rythme du tour au Myanmar m’a paru assez effréné, comparé à ce que j’avais vécu les dernières semaines au Mozambique. Je n’avais que deux semaines à passer dans ce magnifique pays, et le programme était chargé. Quoi qu'il en soit, j’ai réussi à trouver un peu de temps le soir souvent, pour me consacrer à mon blog, et enfin réussir à écrire. A plusieurs reprises donc, je me suis installée dans un salon d’hôtel, sur un toit pour prendre ces quelques heures à écrire au calme.

 

Voilà Sarah, équipée de son ordinateur, de son appareil photo pour télécharger les images, de son disque dur externe, de ses nombreux fils, de son sac à dos, de ses cahiers de notes, prête à partager ses riches journées avec ses lecteurs. Inspirée… Et finissant à papoter jusqu’à 4h du matin sans avoir rédigé une seule ligne, avec un hollandais à la barbe à couette, ou regarder les étoiles filantes avec un québécois, un Belge et un verre de porto, ou refaire le monde avec un marseillais joueur de pétanque, etc. Moments uniques. Alors bien sûr, ce genre de rencontre a un vrai goût de voyage. L’intensité de la rencontre éphémère associée au lâcher-prise. Oui, j’écrirai plus tard. Oui, je dormirai plus tard. Mais en aucun cas, je ne me sens en mesure dans ces moments-là de mettre la rencontre de côté pour une obligation quelconque. Ces rencontres-là, lorsque l’on sait les capter arrivent sans arrêt pendant un voyage !

 

Retour à la ville impériale, Mandalay. Après 2h de sommeil, nous nous levons à 4H pour prendre le bateau pour Bagan. Une bien longue journée sur le slow boat. Nous payons environ 100 fois plus cher que les locaux pour être assis sur des chaises en plastiques tandis que les familles emplissent le pont avec leurs monticules de courses. Je dors. Profite entre deux sommes du lever de soleil. Le bateau charge et décharge à chaque arrêt. Je suis infestée de piqûres de puces. J’observe les gens vivre sur le bateau. Nous passons la journée à dormir, observer, humer, papoter. Après 15 h, je commence à m’ennuyer. Je descends sur le pont inférieur et me trouve un petit boulot : j’équeute les épines d’un citrus quelconque avec deux femmes et un homme. Il y a un tas d’herbe et ils font ça assis par terre. Parfait pour moi. Je suis quelque peu dévisagée, ils rient. Je ressemble à une de leur connaissance dont ils me montrent la photo. Au moins, j’ai l’impression de me sentir un peu utile !

En route, Mireille fait la connaissance d’un couple italien avec lequel nous partageons le taxi pour trouver un hôtel. Nous atterrissons à l’Éden Motel à Bagan.

 

Bagan : la cité des temples.

Une journée d’exploration à vélo, sous le soleil. Certains se prennent un tuktuk, d’autres montent en calèche, les autonomes choisissent la mini moto électrique et les courageux le vélo. Tous les touristes sont là. Et l’on sent bien que l’ambiance est différente. Les petits vendeurs parlent toutes les langues, et l’arrêt devant un stand provoque des sollicitations de toutes sortes. Mais la balade à bicyclette est franchement agréable malgré la concentration de blancs. Non que je voudrais me trouver seule touriste dans un lieu touristique, mais la différence, c’est que ces lieux d’importance religieuse sont aussi envahis par des cars de pèlerins. Du coup, il y a une véritable mixité entre touriste et locaux.

Après avoir découvert que le Myanmar est le plus gros pays en matière de pierres précieuses, c'est-à-dire qu’il possède le sol le plus riche en tout type de minéraux, je découvre aussi que les laques proviennent d’un art local. A nouveau, tout est émerveillement. Je vois le travail de la laque, le temps nécessaire, l’application pour dessiner les motifs. Les 5, 6 14 ou 20 couches pour faire d’un bout de bambou une œuvre d’art. Appliquer une première couche, laisser sécher pendant une semaine, remettre une sous-couche, poncer, une couche de poudre d’os brûlé, graver les motifs à la main, mettre la première couleur, sécher, polir, deuxième couleur… Je me surprends encore à hésiter à acheter.

Je rentre avec le coucher de soleil dans le dos, en me concentrant sur les bords de routes tout plein de stupas et temples. Je pédale en me disant que je ne voudrais pas être ailleurs à un autre moment. J’aime cette sensation d’être en phase au bon moment. Nous retrouvons nos amis italiens pour l’apéro en terrasse sur le toit de l’hôtel.

Au diner, je découvre la salade de tomates birmane ! Ou comment tomber en amour avec un plat ! Tomates rouges ou vertes, oignons, agrémentés de graines de sésame et de cacahuètes avec une sauce délicieuse. J’en mangerai ensuite tous les jours pendant mon voyage !

Le lendemain, nous avons prévu d’aller au Mont Popa avec les Italiens. Nous partageons le taxi. Une fois sortie de la ville, c’est la campagne luxuriante. Aucun village pendant des km. Notre chauffeur nous arrête sur le bord de la route pour découvrir la fabrication artisanale de l’alcool de palme… Et le goûter à 10H du matin ! Le vendeur me regarde en disant : Saké, saké, puis Soju !!! Oui, j’ai compris, non seulement il sait que je suis de quelque part là-bas, mais en plus, j’ai une tête d’alcoolique, c’est ça ?

Après avoir traversé quelques villages sans touristes, nous arrivons au pied du Duck et gravissons les 777 marches sans accroc. Des enfants dès 1an montent les marches aidés de leur parent, des vieux font le chemin à leur rythme, des grands, des petits, des gros, des riches et des pauvres, des touristes et des fidèles. Le tout sous l’agitation des babouins. On les dit agressifs, je les trouve indifférents. Cette situation me fait penser à mes cours de plongée : l’animal n’est pas méchant si on ne le cherche pas. Il y a les laveurs de sol qui demandent un don. Il y a les moines. Il y a les vendeurs. Et toujours ces inscriptions sur les bancs qui jonchent le chemin. J’aurais bien aimé savoir ce qu’il y a d’écrit. Il me semble que ce sont les noms des donateurs. Ici, un donateur a droit à sa plaque avec son nom. « Francis, et Huguette, Toulon, France, 10000 kyats »( 8 euros) MDR !

Nous allons ensuite manger dans un restaurant local. La grand-mère de la maison, sans âge et sans dent tète une choupa choups assise face à la rue, tandis que sa petite-fille vient lui parler avant de prendre notre commande. Jani se fait taxer son briquet par un moine qui regarde les feux de l’amour local.

Nous négocions avec notre chauffeur l’escale au Mont Popa resort. De l’autre côté du duck, nous gagnons le flanc de montagne et prenons un café de luxe avec un paysage superbe et la vue sur le fameux duck ! Bien plus beau d’en face !

Au retour, je récupère mes sandales (de Concarneau) en cuir dont j’ai fait réparer la lanière pour 80 centimes ! Puis, nous allons profiter du coucher de soleil sur la terrasse en bord de rivière. Encore un beau moment, infesté de moustiques !

Une journée off pour moi. Je marche, j’erre. Mireille a repris un vélo, mais je me sentais plutôt d’humeur marcheuse. Je vais à la poste : j’ai l’impression que l’on m’a fait passer avant tout le monde, je suis un peu gênée. C’est peut-être ça : « warmly welcome the tourist » ? Je me mets ensuite en quête d’un lieu pour manger. Tous les voyageurs le savent, le monde des voyageurs est tout petit. Au restaurant où je m’arrête, je tombe sur Charleshan, le hollandais à la barbe à couette.

 

Départ de nuit : nous attendons l’autocar devant l’hôtel. Nous avons des places numérotées. Ce n’est pas le cas des deux Américains qui se retrouvent sur des chaises en plastique dans le couloir central pour le même prix que nous ! Ce n’est pas tout à fait comme l’Afrique de ce point de vue… Ce serait plutôt pire pour une fois ! Après la pause diner dans le routier local, où un chinois veut absolument nous prendre en photo, nous entamons la route, avec pour divertissement les clips en Thaï ou birmans.

A 2h du matin : « Kalaw ! Kalaw ! » Suis réveillée en sursaut, heureusement que Mireille a compris que nous étions arrivées ! Dans un demi-sommeil, j’embarque mon sac et descends dans la nuit et le froid de la montagne dans une rue déserte. Un indien enturbanné nous saute dessus. Comme s’il avait de la concurrence. Il est seul sur le trottoir à attendre le potentiel client et faire du rabattage. Nous lui demandons d’attendre, il insiste et insiste. Nous sollicite pour nous demander où nous allons. Nous ne répondons pas, il m’agace. Il finit par dire que nous sommes mal élevées et qu’il n’a jamais vu ça ! C’est bien la première fois que j’ai envie d’insulter quelqu’un depuis que je voyage ! Nous frappons à une porte à 2h du matin et trouvons un nid douillet avec eau chaude du premier coup !

 

Kalaw : ma ville préférée sans doute. Un petit coin de montagne paisible. Le début de notre randonnée expédition sous la pluie. La nuit chez l’habitant.

L’arrivée au lac Inlé, le séjour sous la pluie à Nyaung Shwe, le festival des ballons, le massage torture birman, l’hôtel des 4 sœurs, l’invitation au thé dans la rue, la dernière nuit dans le bus et le retour à Yangon… Et tant d’autres détails, d’autres émotions, d’autres rencontres !

Tout ça peut-être plus tard !

 

 

 

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:09

Le train:

Tous les train du monde sont-ils tous brainguebalants ? Ou est-ce que je fais exprès quelque part pour avoir toujours des trains d'après guerre... D'après toutes les guerres d'ailleurs ! Ca saute, ça swingue, ça fait un boucan infernal, ça pue, ça colle. C'est l'aventure !

Le train siffle. Au départ, je comprends, j'ai l'impression que c'est un peu comme le bateau qui quitte le port. Mais en plein milieu de la nuit, j'ai enfin compris : il siffle pour que les vaches qui se trouvent sur la voies déguerpissent ! Et il y en a un paquet de vaches !

 

Malgré tout le spectacle qui s'offre à mes yeux d'occidentale (même s'ils sont bridés) est particulièrement beau. Une fois sortie de l'agglomération, nous nous retrouvons dans la campagne pauvre. Les cahuttes en bambou forment de petit villages où les enfants jouent au foot, où les femmes papotent, où les hommes vont en scooter. Entre deux villages, il y a les rizières à perte de vue, partout. La brume commence à tomber. Les femmes avec leur chapeau de paille pointu ramasse le riz. Ces gestes inlassablement répétés de génération en génération. Quelques vaches immobiles le long de la voie. Image magique dans la lumière du soleil couchant avec les pagodes en contre jour. Un homme arrose ses plantes grimpantes. Impression de paix, que rien n'a changé depuis 100 ans.

 

A voir ces villages reculés défilés devant moi, j'ai envie de sauter du train et d'aller dans un villages, à la rencontre de ces gens, vivre dans les huttes dans la forêt. Mais c'est interdit d'aller chez les gens au Myanmar. Il faut "accueillir chaleureusement les touristes", mais pas chez soi !

 

Un vieux me fait signe de l'autre côté du train. Il me montre une pagode et me dit le nom. Je prends une photo et le remercie. Puis il me proposera un petit verre de whisky et des gâteaux apéro que je refuserai bien poliment !

 

A chaque arrêt en gare, des nombreux vendeurs montent dans le train, il y a de tout : des fruits, de fritures, des chips, du poisson séché... "Mégoudi, mégoudi, mégoudi la" Mireille achète un paquet de mégoudi à une femme enceinte jusqu'au cou. C'est bon les mégoudis!

Puis, on aura aussi les galettes caramélisées au sésame ! hum...

Et puis, le serveur du restaurant du train qui nous apportera notre riz sauté, qui sera deux fois sauté dans le train. Boire de la bière en chope relevant quasiment de la mission impossible.

Il y a aussi l'invasion des insectes nocturnes qui viennent perturber notre repos rebondissant. Des gros, des petits, des sautants, des volants, des calmes, des agités : tout le monde en mange quelques-uns au passages. Puis, nous devons probablement sortir de la zone à bêbetes et plus rien !

 

La nuit se passera entrecoupée de réveils intempestifs dus à la fraicheur humide qui s'installe, à la lumière, aux sifflements du train, aux arrêts en gare ou en plein champs, et aux divers rebonds, parfois très secouant !

 

Nous arrivons à Mandalay dans la brume et marchons jusqu'au Royal hôtel. 

Mandalay est aussi une ville impériale. Nous allons visiter le palais royal qui est désormais un batiment militaire. 

Euh : aucun intérêt. Surtout pour 10 000 baths !

Ca, c'est dit !

En revanche, la colline aux 1700 marches et au superbe coucher de soleil, ça, c'est quelque chose à voir et à faire.

Comme ils ont construit des temples à tous les étages, on a toujours l'impression d'être arrivé au sommet, mais il y a toujours un escalier de plus à monter, ça n'en fini pas ! 

 

Nous nous faisons un diner sur le toit de l'hôtel bien réconfortant à base de bourgogne et de saucisson.

 

Journée complète passée avec notre chauffeur de taxi et notre compagnon de journée, un chilien en vacances.

Programme touristique classique : Pagode Mahamouni, Sagaing et la mini rando à Uponya, la petite manufacture d'argent, le petit bac (comme à Concarneau) pour aller à AVA et le coucher de soleil à U Bein. 

La pagode est très belle et la bouddha bien gros avec ses 20 cm de feuilles d'or que les fidèles masculins déposent sur ses jambes. Oui, parce que ce Bouddha-là, comme quelques autres est misogyne, les femmes ne sont pas autorisées à toucher bouddha... Et en plus, il faut payer pour prendre des photos... Niente

 

AVA: sympathique promenade en calèche. Mais si l'on a le temps, c'est à pied qu'il faudrait faire le tour, c'est tellement joli. Fort heureusement, nous sommes arrivées le matin, avant que les autocar ne déchargent leur flot d'étrangers. Nous avons donc eu la visite en croisant une dizaine de calèche tout au plus ! Ouf, on a évité les embouteillages !

 

Le must pour moi : le pont d'Ubein.

Bien entendu, arrivée en fin de journée, je n'avais plus de batterie d'appareil photo. Tant pis. Le coucher de soleil sur le plus long pont en teck du monde est un moment extraordinaire. Tous ceux qui l'ont vu vous le diront ! Les pêcheurs et pêcheuses sont dans le lac, l'eau jusqu'à la taille. Il plongent pour chercher leur filet dans l'eau.Les gens sourient. Qu'on se sent bien ici ! Tout le monde déambulent. Il y a foule, mais tout se déroule comme si c'était organisé. Sans accrocs, sans queue. 

Les lattes de bois craquent sous nos pas. Des moinillons se déplacent en escadrillent. Il y a des japonais, des chinois, des français, des hollandais. Des barques à touristes joliement décorées vous emmènent sur le lac pour le coucher de soleil pour quelques Kyats. Des diseurs de bonnes aventures, des pêcheurs à la lignes, des enfants, on berce un bébé dans un mini hammac, elle commence bien la vie. Les gens sont beaux, bien que le moment où ils sourient soit parfois surprenant tant leurs dents rouges sont rongés par le bethel. Les tupas au loin scintillent. Il y a des arbres en plein milieu. Des vêtements colorés. L'air est doux. Il y a un peu de vent. Des vendeurs de dessins, un vieux moine qui parle avec une touriste. Les locaux ont le visage plein de tanaka, un moine consulte son samsung. Tout le monde est détendu.

Je finis par papoter avec un moine qui me donne son email et son numéro de téléphone pendant le coucher de soleil.

 

 

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LE TRAIN

 

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ENCORE UN COUCHER DE SOLEIL

 

 

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DES MOINILLONS A L 'ECOLE

 

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LE PONT D ' UBEIN

 

et le reste dans l'album

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 19:13

Après un bon petit déjeuner en terrasse, nous programmons notre journée de visite. Incontournable la pagode Schwedagon. Mais Mireille souhaite visiter le musée des pierres précieuses. Va pour les cailloux ! 

 

Nous commençons par nous rendre à la gare afin de réserver nos places pour le train à destination de Mandalay. Il faut trouver le bon guichet. Puis demander le bon train. Nous parvenons à réserver nos couchettes pour le train de nuit du lendemain. Parfait, j'aime beaucoup prendre le train. C'est un rythme qui me convient, et l'on voit un autre aspect du pays.

 

Il s'agit ensuite de prendre le bus pour aller au musée. Il nous faut trouver le bus 43.

Burmese number 4.svgBurmese number 3.svg = 43

Le 4 ressemble à notre 4 et le 3 ressemble à notre 3, facile non ?

 

Je repère le bus.

Mireille m'ayant conseillé d'apprendre les chiffres pour connaitre les prix, je me suis empressée de passer à l'action en une soirée. Je lis les chiffres birmans ! Ca me fait une belle jambe, car la plupart des prix sont notés en chiffres arabes ! Disons que ça nous permet de trouver rapidement le bus que nous voulions.


Musée des pierres précieuses ou comment Sarah a découvert que : c'est beau un caillou qui brille !

Nous devions y passer rapidement et nous sommes restées quelques heures les yeux en extase devant tant de pierres de toutes les couleurs ! Beaucoup de safirs et de rubis. La bague que l'on trouve chez le bijoutier à Paris à 1200 euros est ici à 200 euros... Alors forcément, à un moment donné, je n'y tiens plus, j'essaie des bagues, des pendentifs en saphir et diamant. Et ces superbes boucles d'oreilles en nacre. Oh, ce beau pendentif en rubis étoilé : star rubis, ça le fait comme nom pour un caillou rouge ! Cette magnifique parrure en topaze me plait aussi énormément, et oui, ces boucles en opale, rare, me siéent à merveille. Sans oublier les mini tortues en jade, et le petit pendentif bouddha.

 

 

Je m'arrête, j'ai faim, j'achèterais n'importe quoi. Il faut recharger les batteries pour faire fonctionner la connexion là-haut correctement. Vais-je passer un demi mois de voyage dans des pierres multicolores ? Vais-je craquer sur des bijoux dont j'ignorais innocemment l'existence, moi qui ne porte pas de bijou ? Vais-je vraiment acheter ces boucles d'oreilles moi qui n'ai pas les oreilles percées ? En tout cas, je me dis que si un jour je me marie, je viendrais chercher ma bague ici !


Après déjeuner, je décide que je reviendrai le dernier jour du voyage pour des achats raisonnables. De toute façon, je n'ai pas l'argent sur mon compte, il faudra que j'attende de faire un virement. Aussi continuons-nous notre route, de retour avec le bus 43 pour la pagode, la fameuse pagode Schwedagon.


Il faut d'abord monter les 3 immenses escaliers pour atteindre le sanctuaire, où quatre ouvreuses officielles nous tombent dessus : "eight dollars, eight dollars, eight dollars" C'est bon, j'ai compris que je dois payer si je veux rentrer ! Du calme ! Comme si j'allais m'enfuir après avoir monté les 3 escaliers pieds nus ! Et puis quoi encore !


Le lieu est vraiment magnifique. C'est quand même curieux que dans tant de pays, les plus belles constructions soient toujours religieuses ! Nous restons avec Mireille dans un flot de touristes locaux et internationaux. Je me demandais où étaient les touristes : tous au même endroit ! Nous faisons le tour de cet endroit sacré. Cela parait surréaliste : cette superposition de gens de toute sorte, d'ici et d'ailleurs. Il y a les zooms géants des touristes venus faire LA belle photo de moine et de pagode. Je croise aussi tous ces gens venus faire leur pélerinage ici, pour qui le sens de leur visite a une autre dimension que le nôtre et qui m'échappe.


Nous restons un peu plus tard après le coucher du soleil. Je suis fatiguée et je m'assoie au friday pilier. Je me laisse porter dans l'air de recueillement ambiant tandis que Mireille prend quelque photos. Les touristes sont partis avec leur autocar de groupe, il est l'heure du restaurant international pour les groupes. Nous sommes indépendantes, nous rentrerons plus tard. Cela nous offre la beauté d'un autre spectacle : la pagode de nuit avec uniquement les birmans qui viennent pour passer la soirée. On amène les nouveaux-nés, on sort avec ses copains, on vient avec la grand-mère (il y a aussi un ascenseur pour arriver !), on prie, les moines passent, s'arrêtent, prient un peu et repartent.


Tout à coup, la circulation est coupée, tout un tas d'agents de sécurité et de policiers bloquent le chemin. Nous restons sur le côte et voyons passer un homme et une élégante femme blanche en tenue de soirée (mais jambes couvertes). Probablement une délégation d'ambassadeurs... Et tous pieds nus avec leur costard !!! Même l'équipe de protection rapprochée avec l'oreillette et tout et tout ! Pieds nus les gars !


Puis le calme reprends aussitôt. Avec le groupe de méditation emmené par un moine qui chante les mantras. Tout ça sans gêne, sous le regard des curieux.


Nous rentrons à pieds. Nous nous arrêtons dans un bouiboui en plein air. Il y a principalement des hommes, comme dans les plupart des bars du monde... Ca boit de la bière, ça regarde le match de foot et ça fume des cigarettes, comme dans la plupart des bars du monde ! La seule différence, c'est qu'ici, il y a des moines dans le lot ! Mon estomac est sensible depuis quelques jours. Je prends seulement du riz blanc. Rien de grave, un peu trop mangé, et peut- être un peu gras.

 

Le lendemain, nous partons au marché Bogyoke. Il est réputé pour des activités artisanales. Il y a des fabriques de tout. Du tissus, des bijoux, des peintures... Un marché quoi !


J'en profite pour faire quelques courses. J'ai peur de manquer de nourriture dans le train. Depuis mon expérience au Zimbabwe, il est hors de question de partir dans un train sans provision ! Nous prenons des fruits et des gateaux pour la route.


Puis nous prenons le train. La gare n'est pas très loin du quartier de l'hôtel, et vu l'état de la circulation, il est plus rapide de s'y rendre à pied. On nous indique où nous asseoir et où monter dans le train.


C'est écrit partout : "Warmly welcome the tourists"


L'accès au quai se fait après l'ouverture des grilles. Et nous apprenons que nous n'avons pas de couchette, mais que nous aurons des fauteuils en upper class. Bon, pourquoi pas. Du moment que j'ai chaud, à boire et à manger, je dors n'importe où.


J'aurais chaud, et même très chaud. Il y aura à boire et à manger à profusion... Rien à voir avec l'Afrique !

Bienvenue en Asie !

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 16:13

Retour sur le début de mon périple à travers le Myanmar.

Tout d'abord, je dois préciser que la visite de ce pays a été en grande partie inspirée par Mireille et Catherine. "Vas-y" m'ont-elles dit. Le pays est en train de s'ouvrir, bientôt il sera comme la Thaïlande en matière de tourisme. Comme je n'avais pas d'itinéraire précis et que Mireille avait proposé de me rejoindre, mais uniquement au Myanmar, j'ai fait comme d'habitude : j'ai dit oui !

 

Il est 8h du matin à Bangkok, lorsque j'entends frapper à la porte de ma mini chambre : c'est Mireille. Ou plutôt devrais-je dire, c'est le père Noël avant l'heure; elle arrive le sac chargé de tout plein de belles choses: un ordinateur concocté aux petits oignons par Claude, une boite de macarons !!!! Quelle surprise ! Quel cri de joie au réveil !!! Quel délice pour me changer des petits déjeuner aux nouilles sautées !!! Ma postière préférée m'apporte une lettre de ma mamig et une lettre de mon papa... Les deux utilisant ce traditionnel moyen de communication car internet leur est encore inconnu. Un petit cadeau d'anniversaire. 4 saucissons, des spaghettis Barilla et de la sauce tomate ! Quelques compléments en médicaments et les guides touristiques de la Thaïlande et du Myanmar ! Si c'est pas le bonheur ça !

 

Nous passons une journée tranquille entrecoupée de pauses repas à base de riz et de nouilles sautées à 93 centimes d'euros. Je fais connaissance avec mon nouveau joujou. Après 4 mois passés à taper sur du clavier QWERTY, je m'aperçois que j'ai du mal à me réadapter au AZERTY. Finalement, je trouve qu'il y a des touches plus logiques chez l'un ou chez l'autre. Un jour, je me ferai un clavier spécial pour moi ! Je fais joujou avec Windows, et découvre le bonheur d'utiliser le WIFI. Finies les heures au cyber café !

 

Le lendemain, nous quittons le calme familial du Bangkok House. J'y ai laissé ma tente et mon matelas qui ne me serviront pas au Myanmar puisque le camping n'est pas autorisé. Nous avons un transfert en bus. L'aéroport international est beau et propre, c'est un vrai plaisir de déambuler entre les guichets d'enregistrement parmi les fleurs et les statues. J'aime bien me promener dans les aéroports, ça a un goût de voyage. Le monde entier paraît à porter de main. 

 

Je pèse mon gros sac : 11kg (sans la tente), et le petit a pris un coup : 6kg. Le luxe de l'ordinateur se paie sur la balance. C'est un peu comme quand je mange trop, je me fais plaisir, mais je le paie après sur la balance ! Heureusement que je ne me pèse pas à chaque fois que je prends l'avion... Si ça fait comme pour mon sac à dos, je suis mal barrée ! Ce serait drôle de peser les passagers et de leur faire payer un supplément pour surpoids ! C'est vrai, un passager de 50 kg, pourrait emporter 30 kg de plus qu'un passager qui fait 80 kg, non ? C'est juste une diversion de mon imagination... 

 

Nous prenons Myanmar Airlines, qui fait partie d'une liste des compagnies déconseillées... Mais ça, je l'ai appris a posteriori, d'ailleurs, il ne nous est rien arrivé ! Nous avons eu droit au petit déjeuner, et le temps de finir, nous redescendions sur Yangon. Yangon verdoyante, chaude et humide comme il se doit. Nous sommes dans un autre monde. Je vois mes premiers hommes en longy. Je dois avouer que j'ai souri intérieurement au premier abord. Cet étrange vêtement traditionnel est porté par tous les hommes, alors que pourtant, il n'a rien de pratique. Il s'agit d'un morceau de tissus cousu en tube que l'on enfile par le haut et dont on noue les deux cotés sur le devant pour les hommes, et d'un seul coté pour les femmes. Ca ressemble à une jupe longe ! Les longys     masculins sont de couleur unie, ou à petits carreaux et sombre, vert ou bordeaux par exemple. Quant à ceux des femmes, ils sont brillants, éclatants de couleurs vivent, tissés de soie, de perles. J'adore ! Et depuis mon retour dans l'ultra moderne Bangkok, les longys me manquent...

 

Nous prenons le taxi. Le chauffeur, vêtu de son longy marron roule à droite et le volant de la voiture, est, à droite ! J'aurais tout vu depuis mon départ en voyage. Mais toutes ces règles de conduites finissent par me perturber. Je ne sais plus si je dois regarder à droite ou à gauche en traversant (oui, je sais, je dois regarder des DEUX côtés), je ne sais plus si je dois m'asseoir à gauche ou à droite du chaffeur! Ce qui est intéressant, c'est que de toute manière, on peut toujours finir par rouler de l'autre côté de le rue, lorsque c'est nécessaire. Les conducteurs ont d'étonnantes manières de manoeuvrer complètement incompréhensibles pour mon esprit de conductrice française. Un autre chauffeur de taxi nous dira : nous nous comprenons, quand nous arrivons à un carrefour, nous comprenons ce que l'autre veut faire. Et ça marche relativement bien. C'est quand même un peu la règle du premier arrivé, premier qui passe ! En pire qu'au Maroc mais en plus silencieux !

 

Nous allons au White House hôtel, où Mireille était déjà venue il y a 17 ans ! Le patron et les employés sont adorables. Nous choisissons la chambre au 2ème étage et non celle du 7ème étage...(pas d'ascenseur). Le réceptionniste sourit, car lorsqu'il m'a vu arriver, ils ont parié avec le patron, l'un que j'étais coréenne, l'autre que j'était chinoise. Et puis, ils ont vu sur le passeport que j'étais française ! Ils ont perdu tous les deux (enfin pas tout à fait quand même) !

 

Après avoir fait du change en Kyat, nous partons en vadrouille en ville, chacune son guide à la main : Mireille, le Lonely, moi, le routard offert par Christiane (merci, merci). Je rentre épuisée, mais monte au 9ème étage sur la terrasse me fumer une cigarette avec la vue de nuit sur la Schwedagon Pagoda, et l'appel du Muezzin à côté. Il y a des moments où le temps se suspend. Il n'y a rien à faire. Ressentir, c'est tout.

 

Nous decidons d'aller diner dans un lieu où l'on sert de la bière. Direction le marché. Il faut se dépécher, car après 21h, beaucoup d'endroits sont fermés et ne servent plus. Nous atterrissons au Singapore Bar ! Ambiance décalée. Ici, les filles de 40 kg boivent des bières avec des messieurs bien portants, et elles vont ensuite chanter sur le podium en faisant un défilé. On est peut-être bien à Singapore ! Nous partageons une Dagon lager beer ainsi qu'un copieux repas à base de légumes et de riz très cher.

 

Nous nous dépêchons de rentrer avant 23h au White House qui ferme les grilles passé cette heure.

 

 

 


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BANGKOK AIRPORT

 

 

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EVERYWHERE FEEL LIKE HOME

 

 

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BURMESE NUMBERS : NOT SO COMPLECATED

LETTERS ARE MUCH MORE DIFFICULT : 36 LETTERS ? AND UNKNOWN SOUNDS

 

 

 

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SINGAPORE BAR

 

 

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EVERYWHERE FIREMEN COLLEAGUES AROUND THE WORLD

 

 

 

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AGAIN FEEL LIKE FAMILIAR PLACE!

 

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SULE PAGODA

 

 

 

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THE STRAND HOTEL : ONE OF OLDEST AND MOST EXPENSIVE HOTEL IN TOWN

ENGLISH TOUCH

 

 

 

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SCHWEDAGON PAGODA : 1ST RELIGIOUS PLACE IN MYANMAR

 

 

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PHARMACY

 

 

 

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BOGOYOKE MARKET : THIS WOMAN DESIGN A RING

 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 13:11

Après 15 jours passés dans ce pays superbe et encore préservé (on sait pourquoi), je ne peux me contenter d’un simple résumé. Découvrir l’Asie avec le Myanmar a été une vraie chance pour moi, car la vraie gentillesse de la population m’a profondément touchée. Non que les Africains soient méchants, au contraire, mais les Birmans ont une vraie douceur qui émane de partout tout le temps. Ceux qui connaissent l’Asie du sud-est vont peut-être sourire… Bien sûr, « les asiatiques » sont gentils ! Quelle réputation terrible ! Pas facile d’être à la hauteur quand le monde entier pense que des yeux bridés cachent forcément un caractère paisible (ils ne me connaissent pas, lol !) C’est possible et je vous le confirmerai, ou pas !


Alors certes, je ne serai restée « que » 2 semaines et j’aurai visité uniquement les lieux touristiques. Mais il faut bien commencer par quelque part. D’ailleurs, faire le tour du Myanmar sans aller à Bagan et Inle Lake, c’est un peu comme se rendre à Paris sans voir la Tour Eiffel et les Champs Elysées. Du reste, j’ai eu la chance de rencontrer des gens qui ne font pas partie du monde du tourisme. De ces rencontres furtives, il reste un sentiment d’avoir à peine entrevue le vrai visage de ces peuples timides et souriants.


C’est fascinant cette propension à sourire tout le temps. La plupart du temps, les gens vous regardent dans les yeux et on se sourit. C’est tout. Essayer de faire ça dans le métro à Paris ! « T’as un problème !? Pourquoi tu m’regardes comme ça !!! » Il y a une curiosité toute empreinte de retenue. Tous ces visages poudrés de Tanaka, l’arbre de beauté national sans doute. Hommes et femmes se dessinent des ronds et des carrés sur le visage. Il parait que ça hydrate, nourrit, protège la peau du soleil, et en plus, une chance pour eux, ils trouvent ça beau.


Sans vouloir comparer, plusieurs sensations m’ont rappelé l’Afrique. Notamment, cette curiosité envers le touriste. C’est finalement un pays qui s’ouvre depuis peu de temps. Et sorti des lieux très touristique, il n’est pas rare de se retrouver sans autre occidental aux alentours.


Moi qui croyais que l’Asie allait m’apporter l’anonymat… En fait, les gens me dévisagent car ils ne parviennent pas à identifier une origine. C’est bien le problème ! Même s’ils y arrivent parfois, ils sont d’autant plus surpris quand je leur dis que je suis française. Comme j’ai la peau plus claire et le code vestimentaire du touriste, ils se rendent compte que je ne suis pas birmane. Certes, ici, c’est le pays où les gens reconnaissent plus facilement que je viens de Corée. C’est d’autant plus facile qu’ici, beaucoup sont adeptes de films et musiques coréens. D’un autre coté, j’ai semble-t-il un visage de forme typiquement birman. Première nouvelle ! Mais comme j’ai eu droit tous les jours où presque à des comparaisons avec des locales, je finis par croire que c’est vrai ! J’ai aussi eu droit à de nombreux : « beautiful » Que ce soit le paysan dans sa rizière, la serveuse au restaurant, la vieille tisseuse de la montagne, la grand-mère au thé, ils arrivent, me regardent et disent : « beautiful, beautiful »


Il est vraiment sympa ce pays !!!


Ici, on vient pour s’abreuver de temples et de bouddhisme, d’histoire et de culture. Beaucoup de groupes en tours organisés, beaucoup de français, beaucoup de vieux. Même les routards ici sont vieux, 30 ou 40 ans… Pas de petits jeunes de 18-20 ans venus faire la fête à petit budget comme en Thaïlande. Finalement, ça a aussi du bon la sélection par l’argent ! En effet, ce sont les hébergements qui sont chers au Myanmar. Les choses devraient changer en peu de temps car tous les lieux touristiques sont en train de faire surgir des hôtels dans toutes les rues. Le visage du Myanmar s’apprête à changer. Pourvu que leur belle spiritualité ne périsse pas sous les pelleteuses.


Des temples, des monastères, des stupas, des pagodes… Du religieux, du spirituel partout.


Mais parler de la pierre et des monuments, ce n’est pas mon truc. Oui, certains sont beaux, certains laids ou décrépis ou scintillants. Les informations, on les trouve dans les livres d’histoires ou dans le Lonely planet ou dans le Routard !


Ce que j’en retiens en revanche, c’est cette atmosphère qui règne dans et autour. Ce partage entre les gens d’un mode de vie régie par le bouddhisme.


Encore une fois, je m’émerveille de leur foi.


Finalement, quand les gens ne comprennent pas que je n’ai pas de religion, ils doivent éprouver le même fossé et étonnement que moi lorsque je les observe vivre leur religion. C’est totalement fascinant de voir ce grand-père emmener son petit-garçon marcher autour de la pagode. C’est très important de voir notre guide passer 30 minutes à prier avant de se coucher. De voir tous ces menus détails qui régissent  leur vie. C’est toujours doux. C’est toujours ouvert aux autres.


Et puis, il y a la nourriture. A profusion.


La suite bientôt...

 

 

 

 

 

Pour Claude : voici mon itinéraire au Myanmar :

Yangon, hôtel près de Sule Pagode dans Downtown, visite de Chinatown, de la Shwedagon Pagode (le must do de la ville), le marché. Puis visite de Mandalay au Nord, son palais royal, sa colline aux 1700 marches et la grande pagode Mahamuni.

Excursion à Inwa, puis Sagaing, et enfin au pont de UBein.

Descente du fleuve en bateau de Mandalay à Bagan.

Excursion au Mont Popa, et  pause café du Mont Popa resort depuis le volcan avec la vue sur le temple.

Direction Kalaw, trekking jusqu’à In Dein, remontée du Inle Lake en bateau et repos à Nyaung shwe.

Soirée festival des ballons enflammés à Taunggy.

Et retour à Yangon pour Bangkok !

 

 

 

 

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 12:47

I was walking in the street , going to internet cafe, when an old woman called me and invited me for a myanmar tea in the street.

Just in front of her small hut where she lives with husband and grand son.

So I will write later... again...

I am in Nyang Shwe, north Inle Lake... wonderful sky...

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 22:13

Tonight I stay at Nyang shwe, in the north of lake Inhle.

 

Quelques mots parce que je suis encore dans un cyber cafe et que je n'ai pas le WIFI à l'hôtel.

Mais tout ca va être rectifié bientôt...

Article complet et photos.

 

J'ai fait un trek de seulement deux jours. Mais en 1heure, le temps a changé et nous nous sommes retrouvés trempés. Un éspèce de mini typhon. Un truc ou l'eau est partout.

Une expédition telle Koh lanta ou Survivor.

 

Au bout de 5 minutes de marche (sous le déluge), je me disais que je voudrais garder mes pieds secs, au bout de 15 minutes de marche, je me disais que je voudrais garder mes chaussures propres, au bout de 30 minutes de marche, j'ésperais juste ne pas perdre mes chaussures enfoncées dans 10 cm de boue rouge, et finalement, j'ésperais juste ne pas tomber... Nous sommes tous tombés une fois ! 

 

Ca fera un souvenir !

 

Pour sur, je me souviendrai bien qu'en montagne, on ne part jamais sans un change complet protégé !

Même si on est en novembre au Myanmar et qu'il n'est plus sensé pleuvoir depuis 2 mois !

 

Bref, arrivée mouillée, tout est mouillé. La douche a l'écope au fond d'un village PAO, la tribu locale. Pas de feu, beaucoup d'humidité froide, un vrai délice pour nos corps frigorifiés. Evidemment, pas de change puisque nos gros sacs ont été transférés directement à l'hôtel où nous devons aller le lendemain. 

Bref, l'aventure toujours, mais un guide formidable aux petits soins, deux marcheurs hollandais sympas avec nous, une invitation dans un temple PAO car c'est la Fête Nationale et nous sommes invités a gouter tous leurs plats... Si c'est pas de la chance pour moi ça !!!!!

Et tant d'autres détails dont je vous ferai part dès que possible.

Depuis le début de mon voyage, je n'ai jamais été aussi surbookée !

Demain, nous allons a Taunggy pour la fête des ballons ! 

Les gens sont toujours aussi gentils !


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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 18:07

A mes lecteurs inconditionnels : le rythme intense de ces derniers jours ne m'a pas permis de préparer correctement des articles à la hauteur. Quand nous sommes arrivées en ville et malgré mon nouvel outil de travail, bien pratique, je n'ai pas réussi à dégager du temps.

A préciser : par deux fois, je me suis retrouvée installée, prête à écrire mes nouvelles aventures et conter mes découvertes, et d'autres voyageurs ont entamé la conversation. Pour moi, c'est quelque chose qui ne se refuse pas. Je pourrais écrire plus tard, en revanche, je n'aurais peut-être pas l'occasion de recroiser ces personnes.

 

Quoiqu'il en soit, je vous transmets mon itinéraire détaillé du Myanmar :

 

Sommes arrivées au Myanmar vers 12h-13h.

Nous avons trouvé un hôtel pas trop cher : le White House.

Sommes restées 3 jours, puis avons pris le train pour Mandalay, un peu plus au Nord. Le train est toujours une expérience de la vie locale. J'aime bien.

Puis nous avons passé quelques jours à Mandalay, visité le palais royal et monté à la coline.

Puis, nous avons fait une excursion pour Sagaing et le pont ubein.

Nous avons ensuite pris le slow boat pour gagner Bagnan.

Et hier, nous sommes arrivées à Bagnan à vélo et avons grimpé sur le mont Popa.

Have a safe journée.

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