Il y a 390 jours, je partais en voyage...
182 fois, j'ia changé de lieu pour dormir
J'ai couché dans 165 lieux différents:
Tente de toute taille, guesthouse, backpacker, hôtel, hutte de pêcheur, bungalow, chez l'habitant, dans les trains, des hôtels de passe, des maisons en bord de lac, dans des gares ou des aéroports, au poste de police, voire sur le camp de l'armée, dans les bus de nuit, dans des jardins ou sur la plage ou même au sauna...
De la pauvre maison de brousse à l'appartement de luxe de grandes capitales en passant par le chalet américain des White mountains...
44 passages de frontière
16 pays traversés plus ou moins vite: de un jour à un mois.
11 trajets en avion, 15 avions différents. Vote pour la Malysian Airlines comme une des meilleures compagnies...
3500 km à vélo avec 2 VTT différents
17000 mètres de dénivelé positif: 12000 mètres dans le massif des Ecrins, 2400m dans la Vanoise, 800m à Table Mountain, à Cape Town, 800m pour Gunung Batur, à Bali, et 800m (au minimum) à Kalaw, en Birmanie.
10 plongées sous marines dans 3 mers différentes
5 visites de mes amis
3 téléphones portables HS, 6 cartes SIM
1 opération chirurgicale en urgence
2 cuites
1 cours de cuisine Thai
1 typhon traversé
1 fois perdu dans la jungle
2 déserts visités: Namib et Emirats
1 gastro carabiné juste avant la messe
1 vol en hélicoptère au-dessus des chutes Victoria
Des centaines de rencontres d'une seconde ou d'une vie, parfois fortes, parfois insipides. La plus grande richesse de mon voyage, ce sont ces hommes et ces femmes de partout qui ont donné du sens à cette itinérance.
Ces gens qui deviennent mes amis de route pour un soir, deux jours, parfois une semaine et qui reprennent leur route et leur vie...
Peut-être que nos chemins se croiseront à nouveau un jour.
Les chiffres n'ont pas vraiment d'importance, c'est ce sentiment d'aventure et de liberté ancré en moi qui vaut d'avoir vécu tout cela.
De toute façon, aujourd'hui, tous ces chiffres, c'est du vent,
Car sans travail et sans logement, je repars de zéro!
(Je dis cela car toute mon aventure ne vaut rien face à un proprio qui me demande combien je gagne...)